De la Nouvelle-Aquitaine à Bucarest ! Programmé dans le cadre du GreenTech Film Festival, premier festival de documentaire environnemental roumain organisé à Bucarest du 9 au 12 octobre 2017, le film « Alerte rouge sur la tulipe », qui associe notamment des intervenants de Charente, de Gironde et du Lot-et-Garonne, a été projeté au cinéma Elvira POPESCU avec un sous-titrage en langue roumaine. Le DCP du film (fichier au format salle de projection professionnelle), gravé par le cinéma Max LINDER de Créon en Entre-deux-Mers, a ainsi traversé l’Europe et a été complété par la traduction intégrale (interviews et voix-off) réalisée par Bianca SIMON, étudiante en Master de Littérature française à l’Université de Bucarest, qui se destine à devenir interprète après un prochain séjour linguistique Erasmus en France. Invité par l’Institut Français de Roumanie (IFR) à Bucarest, le réalisateur Jean-Christophe MATHIAS est arrivé aux côtés de Marc FONTECAVE, professeur au Collège de France, venu pour donner une série de conférences : tous deux ont été accueillis à Bucarest par Marine VILLEMUR, chargée de coopération scientifique à l’Institut Français. Le réalisateur d’« Alerte rouge sur la tulipe » a offert une bouteille de vin rosé biodynamique produit par Mickaël JAUMAIN – intervenant dans le documentaire et viticulteur au château La Salle à Castelviel – à Christophe GIGAUDAUT, Directeur de l’IFR, avec lequel une convention de partenariat a été signée. Placé sous la tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, l’Institut français est un centre de ressources et un lieu d’échanges culturels au sein de Bucarest agissant sous l’autorité de l’Ambassade de France en Roumanie. Ses différentes missions consistent en la diffusion de l’enseignement de la langue française à tous les publics, la coopération culturelle et artistique avec divers partenaires roumains, la coopération universitaire et scientifique avec le monde académique et de la recherche. L’Institut français est donc un instrument d’influence, de coopération et de promotion de la culture française, permettant d’affirmer les valeurs de la liberté d’expression et de la diversité. Lors de la cérémonie d’ouverture du GreenTech Film Festival, Christophe GIGAUDAUT a rappelé que le cinéma Elvire POPESCO, annexe de l’Institut Français de Bucarest, accueille une trentaine de festivals chaque année. Nicoleta TALPES, organisatrice du GreenTech Film Festival, et Bianca SIMON, ont chacune également reçu une bouteille de vin bio de l’Entre-deux-Mers des mains du réalisateur du film « Alerte rouge sur la tulipe ». Ce dernier est quant à lui reparti en France avec de belles bouteilles (en verre) d’eau minérale « Aqua Carpatica » – entreprise partenaire du GreenTech Film Festival –, puisée dans la chaîne des Carpates. Avant la projection du film, le réalisateur a participé à une table ronde sur l’agriculture durable modérée par Dana POPA, professeur à l’Université d’Agriculture de Bucarest. Le lendemain, Jean-Luc BELMONTE, attaché de coopération scientifique et universitaire à l’Institut Français, s’est rendu dans les studios de Radio România Cultural (équivalent de France Culture), avec Andreï POPOV, chargé de communication à l’IFR, et Jean-Christophe MATHIAS, pour parler en direct dans « Ştiinţa în cuvinte potrivite » (« La Science en mots justes »), émission réalisée par Corina NEGREA et Dan MANOLACHE, que l’on peut réécouter sur le lien suivant : https://radioromaniacultural.ro/jean-christophe-mathias-regizorul-documentarului-cod-rosu-pentru-laleaua-salbatica-in-studioul-emisiunii-stiinta-in-cuvinte-potrivite/ Jean-Luc BELMONTE a ensuite accompagné Jean-Christophe MATHIAS à la Faculté des Langues et Littératures Etrangères de l’Université de Bucarest pour une séance de projection et de discussion avec les étudiantes de la filière francophone, animée par Virgile PRODHOMME, lecteur de français et chargé de coopération éducative. Le film, découpé en trois parties à des fins pédagogiques, a fait l’objet d’un dialogue avec ces étudiantes en première année, sur des sujets tels que les plantes messicoles ou les productions agricoles en France et en Roumanie, le logo « bio » européen ou encore des problèmes de santé publique tels que l’utilisation des pesticides, la consommation de tabac, ou la consommation d’alcool par les femmes enceintes. Cette mission culturelle européenne a permis de tisser des liens et d’en renforcer d’autres entre les différents partenaires, et s’est avérée particulièrement enrichissante d’un point de vue linguistique, environnemental et humain, dans le cadre du débat d’idées promu par l’Institut Français.
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